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Et si j’avais trouvé la machine à remonter le temps ?

Photo du rédacteur: Stéphanie Lambert-MesguichStéphanie Lambert-Mesguich

Dans notre espace-temps, aujourd’hui 22 janvier 2023, j’ai normalement 48 ans.


neige à Bordeaux
Il neige à Bordeaux !

Et pourtant… Après avoir été projetée vers l’âge de 10 ans mercredi, j’ai fait un bond dans le futur (d’au moins 20 ans) pas plus tard qu’avant-hier ! J'ai peut-être découvert la clé de la machine à remonter le temps...

Petite explication…

- Le retour dans le passé a été provoqué par un spectacle aussi simple qu’inattendu, qui m’a clouée devant la fenêtre (au lieu de travailler) : la neige tombait ! Bien qu’étant née près des montagnes , cette réaction est incontrôlable.

- Le bond dans le futur s’est quant à lui joué en une fraction de seconde et quelques centimètres (concours de circonstances, comme beaucoup de choses de la vie), lorsque le talon de ma bottine gauche s’est malencontreusement (à moins que ma souplesse ne soit en cause) trouvé un peu trop près de la chaîne que je tentais d’enjamber… Mon vol fut spectaculaire et ma chute lourde ! Fracture du deuxième métatarsien, mais cela aurait pu être pire (cf. le verre à moitié plein).

Bref, un peu de recul et de légèreté pour aboutir à ces conclusions :

- cela fait du bien de s’émerveiller devant des choses simples. - un pied cassé, c’est embêtant mais c’est aussi une invitation à se poser et ce n’est vraiment pas grave comparé à d’autres choses. - Pendant que d’autres skieront, je vais avoir le temps de lire enfin les livres de ma pile depuis un restaurant d’altitude en regardant autrement les montagnes.

Et aussi, pour extrapoler :

- Le passe est fixé, immuable, et heureusement sinon ce serait le bazar (cf. effet papillon du changement d’un détail du passé qui engendre de colossales conséquences sur le futur). J’ai peut-être trop regardé de fictions comme Retour vers le futur ou plus récemment la série Vortex mais j’aime bien envisager ainsi les choses.

- La vision du futur doit nous pousser à agir sur le seul espace-temps qui nous le permet : le présent. En cela la science-fiction est intéressante et je trouve que l’introduction de Natacha Vas-Deyres et Loïc Nicolas ouvre de belles portes sur la construction de notre futur (cf. photo).



utopie

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